La qualité de l'air sur le bassin fait l'objet d'une réglementation très précise avec des seuils qui s'abaissent régulièrement. Des capteurs gérés par ATMO Nouvelle Aquitaine permettent de surveiller en permanence cette qualité de l'air.
Le graphique ci-dessous illustre à la fois l'abaissement progressif des seuils et la réduction régulière des émissions de SO2 de la plateforme.
Cependant, depuis 2016, nous nous mobilisons pour aller plus loin afin de réduire les nuisances olfactives sur le bassin de Lacq. Nous avons également fait le choix de nous faire accompagner par un pool d'intervenants : Apesa pour la coordination et la médiation, Atmo N A pour l'Observatoire des Odeurs et Osmanthe pour la réalisation de cartographies olfactives des plateformes. En effet, pour renforcer nos actions, il fallait commencer par caractériser les odeurs et identifier leur sources afin de déployer les actions correctives.( lien vers page travaux)
En collaboration avec Atmo Nouvelle Aquitaine, nous rassemblons l'ensemble des mesures des stations fixes Atmo NA, ainsi que l'ensemble des signalements. Ces informations sont ensuite publiées, chaque mercredi, dans un bulletin hebdomadaire, accessible à tous et récapitulant les événements industriels pouvant être en lien avec les signalements issus de l'observatoire des odeurs et la qualité de l'air sur la semaine venant de s'écouler.
Vous retrouverez tous les bulletins publiés sur le site Universlacq.fr
Consultez tous nos bulletins Signalez une nuisance olfactive
Afin de caractériser le plus finement possible les composés organiques volatils odorants ou non (COV) émis par les industriels du bassin de Lacq, ATMO Nouvelle-Aquitaine a installé un PTR-MS (Proton Transfert Reaction Mass Spectrometer). Ce dispositif de mesure sera déployé du 15 août 2020 au 31 décembre 2021 dans le bassin de Lacq. Ces nouvelles mesures seront effectuées sur 5 sites successifs dans les communes où des signalements d'odeurs sont régulièrement effectués : Lacq, Maslacq, Mourenx, Abidos et Arance. Le rapport de cette étude exploratoire, permettant de mesurer une large gamme de COV avec une haute précision, sera publié en janvier 2022.
Source Atmo Nouvelle Aquitaine
Notre démarche se concentre à la fois sur la surveillance de la pollution atmosphérique et sur la compréhension des nuisances olfactives.
La pollution atmosphérique correspond à différents polluants provenant du trafic routier, du chauffage ou d'activités industrielles telles que les nôtres. La réglementation a mis en place des seuils limites de rejets et impose des contrôles périodiques adaptés à l'activité chimique.
Pour émettre un avis sur l'air que nous respirons, nous nous raccrochons à ce que nos sens nous permettent de capter : une fumée, une odeur, une sensation d'étouffement… Pour autant, nuisance olfactive et pollution ne sont pas forcément synonymes. Par exemple le monoxyde de carbone est létal avant même d'être perceptible d’où les détecteurs rendus obligatoires dans nos logements.
Même si dans les faits le bassin de Lacq respecte des seuils autorisés sur les différents rejets atmosphériques, nous sommes conscients qu'il est indispensable de réduire au maximum l'impact olfactif. Nous n'avons pas encore toutes les solutions techniques pour y parvenir, mais nous nous mettons en ordre de bataille pour atteindre cet objectif.
Pour réduire nos rejets atmosphériques, nous agissons sur deux catégories d'améliorations techniques. Celles qui visent à :
- réduire ce que nous appelons “le bruit de fond” olfactif lié à nos productions,
- limiter les pics exceptionnels liés à des dysfonctionnements qui peuvent faire appel pour certains cas à des torchages par sécurité pour ne citer que cet exemple.
Le torchage est une mesure exceptionnelle de sécurité qui brûle les résidus issus de la production.
Cependant, il en résulte un rejet de SO2 dans l'air. Ces rejets sont réglementés par l'administration