“ Son changement de cap professionnel réussi et son nouvel emploi dans la chimie grâce à l’alternance ”
Alexis nous raconte son parcours un peu atypique de chaudronnier à opérateur en chimie en fine. Pour nous, il revient sur cette reconversion réussie, ses deux années de formation en alternance et le hasard des rencontres qui l’ont menées là.
Comment avez-vous eu l’idée de cette reconversion ?
Changer de voie ne s’est pas fait en un jour, ni sur un coup de tête. Au départ l’idée vient d’une formation aux risques chimiques que j’ai suivi en tant que sapeur-pompier volontaire : cela m’a motivé pour travailler dans ce domaine. Je venais juste de terminer ma formation en chaudronnerie et avant de chercher un emploi dans ce domaine, je me suis renseigné sur les formations en chimie accessibles localement. Le lycée pro de Mourenx propose le bac pro PCEPC qui m’a tout de suite paru la solution idéale. Je suis originaire du Béarn, et je ne souhaitais pas quitter notre belle région !
Comment avez-vous trouvé votre apprentissage ?
Sanofi m’a très vite répondu. J’ai essayé de montrer aux recruteurs que ce changement de voie était un projet professionnel réfléchi, que j’étais particulièrement motivé pour m’impliquer dans une formation de 2 ans. J’ai trouvé mon interlocuteur très ouvert. J’ai d’abord fait un stage d’un mois et de là j’ai été pris en alternance sur 2 ans : j’étais ravi de cette opportunité !
Quels ont été les challenges à relever ?
À l’école, les sciences et la chimie ne m'ont jamais particulièrement attirées. Mais là, que ce soit en cours comme pendant l’année de stage en entreprise, la chimie devient très concrète. Au départ, je suis passé par 6 mois d’une formation assez lourde qui demande de se plonger dans les formules de chimie. Mais ce n’est pas scolaire car le stage est là pour nous permettre de mettre en application ce que l’on apprend : ça change tout !
En quoi consiste votre métier ?
Sanofi Mourenx est spécialisé dans la chimie fine. Nous synthétisons un principe actif pharmaceutique : le Valporate de Sodium, utilisé dans le traitement de l’épilepsie. C’est une production qui répond à des besoins très spécifiques, et au quotidien, je conduis une ligne de fabrication en respectant un mode opératoire précis. C’est très exigeant, je dois respecter des consignes strictes de fabrication, de qualité, de sécurité et de protection de l’environnement.
Après deux ans en CDI, qu’est-ce-qui vous motive au quotidien ?
Déjà, je suis heureux d’avoir pu trouver une activité professionnelle sur le bassin de Lacq, à proximité de mes amis et de ma famille ! Mais au-delà de ce confort de vie, j’ai surtout la satisfaction de savoir que je fais un métier essentiel, qui participe à soigner des millions de personnes dans plus de 100 pays.
En parallèle, je reste pompier volontaire à Monein, c’est donc une autre forme d’engagement au service des autres.
